L’oraison funèbre d’un griot (Chanson d’une colombe)
Les mines d’uranium avancent, les champs d’olivier reculent Les fers se liquéfient, se forgent et d’un coup tout bascule. La violence à l’horizon, comme les nuages précèdent l’orage Des képis innocents expédiés au bout du monde avec courage. Ou vais-je me poser ? Vers qui vais-je m’envoler ? Si le monde entier devient tyran sur mon parcours ? J’ai besoin d’un repos sur une branche d’olivier. C’est vrai, nous disons tous…