Coup de foudre, coup de flèche

Article : Coup de foudre, coup de flèche
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18 juin 2016

Coup de foudre, coup de flèche

The Garden of Good and Evil | PowerShot G1X par Richard Cawood via flickr, cc
The Garden of Good and Evil | PowerShot G1X par
Richard Cawood via flickr, cc.

 

 

Elle ici, Elle là-bas…

 

Il y a des choses contre lesquelles on ne peut agir mais d’autres sont au-delà de notre contrôle. On devient donc spectateur de sa propre tragédie. Est-ce cela le destin ? Sommes-nous tous des apprentis stoïciens ? Des éternels philosophes? Trêves de questions.

 

De nature, je suis un loup solitaire, une âme solitaire qui redoute les dégâts qu’une histoire de Cœur peut causer dans l’existence d’un introverti que je suis. Pour cela, je reste derrière le rideau de l’amour. De là, je regarde les spectacles du bonheur mais aussi de trahison se succéder sur scène. Pour moi le rideau ne se lève jamais, en tout cas jusqu’à maintenant.

Mais un mardi soir à 17 heures, lors d’une réunion de routine, le rideau se lève. Je fais une rencontre bouleversante. C’était une boule de cristal, une fille ordinaire certes, mais pas comme les autres. Durant la réunion nos yeux se sont croisées et à chaque fois que ce « délit » se reproduit, j’entends une voix qui me dit : « Cette fois, tu es dans la merde ». Comme toujours, dans ces situations « dangereuses », j’attends la fin de la réunion pour prendre la clef des champs. Mon cœur est passé en mode alarme et à ce moment précis, le feu rouge clignote déjà.

Pendant ces deux heures, je me bats contre l’idée même de l’amour, cette bête noire qui me traquait depuis des lustres et que je redoutais toujours. Les activités quant à elles continuent normalement, en fait, pour les autres. Ma tête est présente mais mon cœur est sur un champ de bataille. J’ai un mauvais pressentiment, c’est comme cette fois, je ne m’en sortirai pas. Au milieu de la réunion, elle m’adresse une question anodine et ma réponse est timide mais bien contrôlée. Mais le tremblement dans ma voix, tel le bruit de « Fukushima », le regard errant, tel un prince sans royaume scellent ma sentence. Même les parties de mon corps ne me supportent plus. Elles me remettent dans les mains de l’adversaire, tels des Judas. Tout comme les femmes, les filles ont un sens aigu pour détecter le tourment d’une âme en errance. Alors elle sourit et continue la lecture des… (Je ne sais plus quoi) Ah ! Cette question assassine !, ce sourire est pour moi le baiser de Juda et cette question, le thermomètre de mes pensées.

Je suis désormais convaincu que j’ai perdu la bataille. La seule chose qui me reste, c’est de me rendre, mais comment ? Beaucoup de questions me traversent l’esprit : Quel sort me réserve cette reine de cœur ? Est-elle présente pour venger toutes ces Amours impossibles ? Est-elle là pour me rassurer ? Vers quel royaume nous dirigeons-nous ? Vers l’enfer ou le paradis ? Ce sourire est-il réel ou ironique ?

A la fin de la réunion, comme un prisonnier volontaire, condamné à une peine capitale, je me rends. Sans me battre. De toutes les façons c’est perdu d’avance. Je commence la conversation, Je demande son nom et elle me répond  -« Estella ». Je demande ses contacts. Elle me les donne sans la moindre hésitation. Un piège ? Un traquenard ? Je demande sa résidence et c’est le même rituel. On a échangé quelques mots et on s’est séparé. Son image reste graver dans ma mémoire toute la soirée. En fermant les yeux, je ne vois que son reflet, sa silhouette, son ombre. Sous un ciel étoilé, je sors de la maison, je lui envoi quelques mots par texto et elle me répond avec un calme indescriptible. Chaque phrase de ses réponses sonne dans ma tête comme une mélodie de la Kora mélangée avec les bruits du tam-tam. Petit à petit, la confiance s’installe.

A la fin de notre conversation, elle me fait savoir qu’elle a un enfant. En temps normal, j’aurais pris mes clics et mes clacs mais je prends plutôt mon courage à deux mains et je finis la conversation sur une note de poème dédiée à sa beauté subliminale. Cette semaine, le coup de foudre n’est pas seulement passé chez Samuel Eto ou Cristiano Ronaldo mais chez moi aussi. La différence est que, mes peurs se sont évaporées mais une incertitude demeure dans ma tête. Avec un enfant ? Est-ce ma reine de cœur ?

 

 

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Commentaires

Fatakaya
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Sacré veinard... ça m'arrive jamais , des lustres que j suis comme un loup solitaire.
Bon j pense qu'avec un enfant ou pas... si tu l'aime vraiment tente ta chance.

Inconnu
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Slt collègue, l'histoire n'est pas encore finis. A suivre. ... merci pour les conseils

SEWOA
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toujours de l'avant...

Inconnu
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Merci Sewoa. Tout le plaisir est pour moi.

SEWOA
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A tous ceux et celles qui de près ou de loin on cru en moi pour la réalisation de cette plateforme. Je joins ma voix à celle de mes collaborateurs pour vous remercier sans cesse.
Merci, merci et merci.
...Et l'histoire continue

Inconnu
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Pas bien compris mais merci pour l'intérêt. ..

Marie-Estelle
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Suis aux anges

Inconnu
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Le plaisir est pour moi,.......

Alpha Oumar Baldé
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Amour, amour, quand tu nous tiens ... bel article et j'ai hâte de lire la suite

Inconnu
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Doudoufine ça arrive.......