Inconnu

Ma réponse à « Gambie : arrêtez la « Jammehpathie » avant qu’elle ne devienne épidémique ! »

Je suis fasciné par le degré d’engagement et de patriotisme des jeunes africains en général, et des jeunes togolais en particulier. Cela montre à quel point l’avenir de ce continent est entre de bonnes mains. Depuis qu’un certain Jahmeh s’est placé au centre du monde. Oui ! Au centre du monde, (car c’est là où il se croit tout le temps) il a fait couler pas mal d’encre et de salive. Mais, le billet de mon compatriote Maxime m’a laissé sans voix.

Pourquoi je réponds à votre analyse, Maxime ?

J’ai fait et pris part à beaucoup de conférences. J’ai le plaisir de rencontrer des jeunes engagés, voués corps et âmes au développement de l’Afrique. Maxime fait parti de ces jeunes acteurs du développement. Si je ne prends pas la peine de lui dire ce que je pense de sa position aujourd’hui, il deviendra soit trop puissant (comme la plupart des Présidents africains) pour m’écouter, soit trop déçu (éternel opposant)  pour me croire. Prenons vos arguments point par point.

Doit-on prier Jammeh avant qu’il ne quitte le pouvoir ?

Bien sûr que NON ! Mais à situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle. Qui l’aurait crû ? Qui aurait crû que Jammeh organiserait une élection « indépendante » et la perde ? Souviens-toi collègue, que Omar Bongo a déclaré publiquement « qu’on n’organise  une élection  pour la perdre ».  Jammeh l’a organisé, il  l’a perdu et il  l’a reconnu. Si je suis d’accord avec vous que cela ne devrait pas être vu comme chose exceptionnelle et qu’il est temps, comme l’a déclaré  le « donneur de leçon » Sarkozy à Dakar «que l’homme qfricain entre dans l’histoire ». Je trouve par contre désastreuse la communication de « Barrow » et ses accolytes qui mettent désormais l’espoir des gambiens derrière les « barreaux ».  Pourquoi menacent-ils un président qui a encore le pouvoir entre les mains ? Cela se comprends parfaitement dans une démocratie mais souvenez vous que la Gambie est loin d’être une démocratie. D’ailleurs, Obama avait fait une campagne féroce et sans pitié contre Trump mais dès qu’il s’agit de transition, il l’a appelé et lui a signalé son désir d’une transition « pacifique ». Souvenez-vous des combats de Mandela ? Malgré les discriminations et les crimes contre les noirs, il a décidé une transition par la négociation, par la collaboration. Pourquoi cela devrait être autrement pour Jammeh ?   Que l’histoire nous sert de repère, collègue.

Suis-je un  « panafricain ? »

Je n’aime pas vraiment le terme « panafricain » car cela renvoi à l’échec de toutes ces personnes qui ont hurlé, crié, vociféré et qui au final, n’ont rien accompli. Voulez vous un exemple ? LE FRANC CFA est toujours là.  Je pense également à tous ces organismes  dits « internationaux »  qui ne sont rien d’autre que de « gros machins » « budgétivores » et qui n’ont aucune utilité quand il est question d’urgence. Nous ne pouvons pas compter aujourd’hui sur l’Union Africaine ni sur l’ONU pour nous sortir de ces situations fâcheuses. Le Gabon est un cas précis de ce que c’est que la lâcheté des pseudo-défenseurs de la démocratie et des votes du peuple. C’est exactement pour ça qu’on a besoin des leaders malins, astucieux et ingénieux. D’ailleurs le parcours de Barrow est à la hauteur de sa communication. Oui ! Vous avez raison Jammeh doit être  « malade » mais  nous devons l’accepter, l’opposition en Afrique est aussi malade. Je ne pense pas qu’on n’ait besoin de le démontrer. Jetons juste un coup d’œil sur l’Etat de nos différents partis politiques. Ceux qui veulent l’alternance dans nos pays respectifs, sont dirigés depuis des lustres par les mêmes personnes. Et comme le peuple aussi a soif de l’alternance, il vote la première « marionnette » qui se présente. C’est exactement ce qui se passe en Gambie.

La  «  real politique » africaine

Si vous comptez sur les menaces de l’UA et croire que Jammeh s’en ira facilement, vous connaissez mal la real politique.   Si vous estimez qu’on ne doit pas le supplier ; que font alors Johnson et ses acolytes chez lui ? C’est une leçon a Barrow et ses pseudo-opposants. Si vous n’avez pas des institutions fortes, soyez un homme fort. Soyez prêt à garantir un avenir paisible même au « diable » afin d’avoir la possibilité de changer les choses pour la génération future. Privilégiez le dialogue au lieu des propos incendiaires. Sans toute fois oublier qu’il faut mettre parfois la force à côté de la loi. Machiavel explique très bien cette situation  dans « Le prince »

Je laisse place à mon cœur

Je me rappelle en 2005, lorsque je croyais qu’il y a un « fou » d’un côté et un « sensé » de l’autre. Aujourd’hui, je suis « illuminé ».

Un jour, je voulais faire mon devoir de citoyen en me rendant dans un bureau de vote afin de m’assurer que tout se passait bien. Juste après le comptage des voix, on attendait la signature des procès verbaux quand soudain, les « fers » commençaient à cracher du feu. Ce qui c’est passé après était terrifiant. En me rendant à la maison le matin après avoir passé la nuit à me faufiler sous les tombes pour sauver ma peau, j’ai vu les larmes de ma mère coulées telle la chute de Niagara . Car peu étaient les personnes qui étaient indemne cette nuit là.  Ou était l’ONU ? Ou était la CEDEAO ou était l’OUA. Un an après, la cause que je défendais était tombée à l’eau sous les balles des leaders que je supportais. Un accord pour la réconciliation était signé. Sauf que cet accord devrait passer par un processus de communication poussé pour que chaque togolais Lambda puisse le comprendre. C’est ça la faiblesse de nos opposants africains. Ils poussent l’amateurisme à son paroxysme et au final, c’est le peuple qui souffre.  Depuis, j’ai enlevé mon manteau du « soldat de la démocratie »  pour porter celui du « soldat du développement local » Et croyez moi, ma vision du monde n’est pas faussée par la dictature.

 

En deux mots, Djammeh est fautif mais Barrow l’est encore plus. Et tu n’es pas obligé être d’accord avec moi.

 

 

 


Une campagne “Hyllaryant” ! Et si une fois encore on se “Trumpait” ?

Chers lecteurs, ce n’est pas un moment de confession. D’autant plus que la politique n’est pas un enfant de cœur. Mais je commencerai tout de même ce billet par un mea-culpa. Deux jours avant le référendum britannique, j’avais préparé un billet. Cet article analysait les dix raisons pour lesquelles un éventuel Bréxit n’était pas possible. Et si le 8 novembre Trump devenait président des Etats-Unis ? Et si l’Amérique nous répétait le « Brexit »… et si Donald monte sur la scène internationale avec la clé des missiles nucléaires en main ? Ce ne sera plus dans son monde virtuel mais dans le notre réel. Tant de questions sans réponse…

 

 

Une élection au rythme des scandales

Il y a de cela deux semaines, un scandale sur les propos misogynes de Donald Trump éclate. Le milliardaire était bas dans les sondages et tout profane (comme moi) de la politique africaine pourrait définitivement enterrer Donald. Les jours passent et le résultat du processus semble être connu d’avance. Les attaques personnelles du “show-man” à l’encontre de Bill n’ont pas porté de fruit. Les accusations de malhonnêteté sur Mme “Clinton” non plus. Alors le “gros requin” de “Trump Tour” agonise ces derniers jours dans un océan de scandale. Beaucoup d’analystes politiques même s’ils savent que rien n’est joué d’avance, doutaient sérieusement de la capacité du “grand miraculeux du siècle” à retrouver sa santé dans les sondages. C’est sans compter sur les révélations du désormais tristement célèbre chef du FBI: M. Comey.

 

Un revirement spectaculaire (une astuce pour Sarko…?)

Un matin de bonne heure, un coup d’œil sur les réseaux sociaux me révélait un revirement spectaculaire. J’ai pris l’information selon laquelle le chef du FBI a relancé l’enquête sur les e-mails d’Hillary comme un canular. Pauvre africain! Il faut dire que je n’ai pas l’habitude des sondages et des revirements de situation dans les élections là ou je vis. Les opinions des citoyens, on s’en fout complètement. Mais je suis sûr d’une chose. Au pays de l’oncle Sam, la moindre erreur coûte cher. Tellement cher que Comey ne peut pas se permettre de parler de cette affaire à cette période du processus. L’absence de preuve et de certitude lui en interdit formellement et la présomption d’innocence d’Hillary devrait le dissuader définitivement. Et pourtant, l’écho de sa révélation se repend aux quatre coins du globe et la “bourse des valeurs” démocrate est désormais dans le rouge. Sacrée campagne!

 

Un candidat qui célèbre sa monté
Sur le compte officiel du candidat, on peut lire la célébration de sa remonté toujours dans son ambiance du « stand-up » américain. Il faut dire que depuis quelques semaines Donald n’a pour tuteur que son compte Twitter. Toute la clique républicaine est en retrait.

 

 

 

Le point commun entre “Brexit” et cette élection

Je me rappelle de l’assurance des acteurs politiques européens de part et d’autres avant le référendum britannique. Je me rappelle aussi de l’effet de surprise que cela a créé même en Grande Bretagne. Tellement les protagonistes en face étaient amateurs, des politiciens du “dimanche” comme on le dit chez nous. Les arguments de campagnes étaient aussi bidon que personne ne croyait en leur victoire. L’histoire nous rappelle également que les medias ont placé Trump dans la catégorie “Entertainment”. Ils ont sous-estimé la capacité de l’homme à franchir le premier tour. Et pourtant, la machine électorale de Trump n’a jamais cessé de broyer les plus expérimentés à l’instar de Ted Cruz et ses acolytes républicains. Même sans soutien républicain, le monsieur a le vent en poupe. Aujourd’hui, voyant sa position dans les sondages, je me pose la question qu’aucun démocrate n’ose se poser à cet instant: Et si Trump gagnait?

 

 

Définitivement, il est clair que la politique ne respecte plus ses principes (l’éthique) lorsqu’un amateur se lance. Il paraît évident, que c’est difficile de concurrencer avec les amateurs et les populistes voyant l’expérience britannique et canadienne. Alors face à nos certitudes sur l’arsenal et l’armada démocrate, et si une fois encore on se trompait ?


Les déchets ménagers à Lomé, un véritable problème urbain

Un dépotoire sauvage à Lomé, Credit Elom
Un dépotoire sauvage à Lomé, Credit Elom

 

 

Beaucoup de villes africaines sont surpeuplées avec un système d’assainissement défaillant. Cet état de chose affecte considérablement la gestion des déchets et la qualité de vie des habitants.

Comment se présente la situation chez nous ?

 

 

La municipalité et la décentralisation

 

Dans un pays comme le Togo, la gestion des régions et de villes, même si elle est entre les mains des préfectures et des municipalités, reste contrôlée par le gouvernement central.  L’efficacité des actions municipales reste donc handicapée par une gouvernance centralisée. La gestion efficace du système d’assainissement souffre donc de cette carence de gestion locale. Les citadins n’ayant pas d’autres alternatifs pour évacuer leurs déchets ménagers, se débrouillent comme ils peuvent. Ainsi, se forment des dépotoirs sauvages près des habitations ou dans des endroits sensibles.

 

Le civisme et la conscience citoyenne

Aujourd’hui, la prise de conscience dans la bonne gestion de la chose publique pose problème à tous les niveaux. Beaucoup de citoyens prennent la chose publique comme une propriété personnelle des dirigeants (Même si les dirigeants aussi se comportent comme si la chose publique leur est privée) Dans ce méli-mélo, tout le monde est pris en otage par une indifférence de part et d’autres. Comment peut-on expliquer qu’un citoyen se permette de déverser les ordures sous le poteau d’un panneau sur lequel c’est inscrit « interdit de jeter des ordures ici »

 

Les conséquences sanitaires

 

Il y a un adage qui dit que « le microbe ne tue pas un africain ». (Drôle d’adage) D’autant plus que le microbe n’est pas « raciste », il ne distingue pas un africain d’un européen ou américain. Sa reproduction est même favorable sous le climat tropical. On est donc face à un comportement qui menace la santé public. En plus, les déchets chimiques et toxiques mal gérés polluent la nappe phréatique et les terres sur lesquelles ils sont exposés. C’est la qualité de vie dans son sens global qui est donc en jeu.

 

Les efforts des autorités

Depuis quelques mois, une unité de veille citoyenne nommée « la brigade verte » est mise sur pied par le gouvernement pour sensibiliser mais aussi assainir les différentes zones touchées par ce phénomène. En plus, le chef du gouvernement togolais a mis sur pied une action citoyenne qui se déroule tous les premiers samedis de chaque mois. L’opération consiste à faire un nettoyage sur toute l’étendue du territoire national. On peut aussi citer les actions des associations qui participent à cette opération. Un projet de transformation des déchets en énergie est mis en route cette semaine. C’est le résultat d’un partenariat entre le Togo et la France. J’espère des résultats convaincants.

 

 

Même si les efforts sont faits pour un environnement saint, il reste beaucoup de défis à relever. La solution la plus efficace est la décentralisation et la gestion locale de ces problèmes.

 

 

 


Le changement climatique : Sandy, Matthew, Remy et moi

Sandy, beau prénom n’est-ce pas ? Et pourtant, ce n’est pas le nom d’une déesse de la mythologie grecque. La seule chose qu’elle a peut être en commun avec cette mythologie, c’est la ruine qu’elle laisse dans la mémoire collective. Elle s’appelle désormais Matthew. Étonnant changement de sexe c’est vrai ! mais cela ne traduit en réalité que ce phénomène qu’on appelle aujourd’hui le changement climatique. Quel sexe prendra t-il désormais et quel est son prochain nom ? Trump ? (Calmez-vous, les apprentis Républicains, il ne s’agit pas du « show man » Donald). 

Quand on parle du climat et de l’écologie de nos jours, on a tendance à penser que ce n’est pas la priorité des priorités et que le climat peut attendre. Pire encore, certains vont jusqu’à qualifier les écologistes et défenseurs de l’environnement d’ « alarmiste », de « bobos » et pourtant…

Pour constater les effets néfastes du changement climatique, on n’ira pas sur la lune, encore moins au Pôle Nord. Les effets sont là, sous nos yeux et influencent nos vies de tous les jours.

En 2012, en pleine campagne électorale américaine, (question pour un champion, pourquoi les tempêtes n’arrivent que pendant les campagnes électorales américaine ? Les africains répondront : ce sont les Vodous…les pauvres !) le monde entier était fasciné et stupéfait par le passage de la belle Sandy sur les côtes américaines. Derrière elle, le constat est amer : des champs de ruines à perte de vue, la désolation, peignant un tableau mélancolique, mélangeant ainsi les couleurs de la liberté à celles de la mort.

Quatre ans déjà mais les stigmates restent toujours dans les pensées, et les fissures sur le cœur de certains restent à jamais. Une tempête violente qui malgré la tristesse causée, force l’admiration et remet en cause les limites de l’homme face la maîtrise réelle de la nature. Et pourtant depuis, des mois se sont écoulés, et l’on est resté comme figés, sans chercher de solution à ce qui nous menace tous, comme la prochaine apocalypse ; l’Armageddon. On a en revanche organisé de drôles de conférences, à l’image de la COP 21, qui donnait l’impression qu’on n’a pas pris la mesure de la chose et que la planète est le prochain « Holocauste » sacrifié sur l’hôtel de l’économie mondiale et du développement éphémère.

Aujourd’hui, comme une alarme réglée par l’écosystème, Matthew vient nous rappeler le devoir qu’est le notre, la nécessité de renouer « le contrat naturel » et de sauver ce qui reste de la planète. Comme pour nous rappeler que les Accords de Paris ne sont pas suffisants et qu’il faut aller au-delà, et faire de nouveaux paris. D’ailleurs, ce fameux accord, que brandissent les leaders mondiaux comme un trophée de guerre, n’est que le début d’un long chemin périlleux et sans répit. Alors que Rémy se prépare à accueillir Matthew, ce visiteur effrayant qui laisse des souvenirs époustouflants et désastreux chez tous ses hôtes. Déjà, Haïti et Cuba ont connu une semaine de désolation (de même que Trump et Sarkozy mais bon… rien à voir) et les Etats-Unis à vivre leur baptême de feu fait pourtant de vagues d’océans qui viennent mourir sur les côtes comme porteurs de message de révolte mais aussi avec la question : « jusqu’à quand allez-vous rester inerte et sourd ? »

Il est temps qu’on agisse, il est temps que chacun fasse sa part. Félicitation pour la signature de l’accord de Paris malgré tout.


Togo : La Foire « ADJAFI » l’entrepreneuriat en marche.

La cinquième édition
La cinquième édition de la Foire ADJAFI a Lomé Togo

Du 26 Aout au 12 Septembre 2016, s’est tenue à Lomé une fête foraine réunissant les acteurs du monde des affaires en général et ceux du monde des jeunes entrepreneurs en particulier. Ce rendez-vous ne s’appesantit pas seulement sur le caractère économique de la chose : il y a aussi du coaching, de l’éducation citoyenne et une récompense pour l’innovation, l’excellence et la créativité. De quoi s’agit-il concrètement ?

1. Présentation

La foire « ADJAFI » est une occasion annuelle pour les commerçants, les acteurs du monde culturel et surtout pour les entreprises en croissance au Togo de se faire connaitre par le grand public. Cette édition ; la cinquième de la foire ADJAFI s’est déroulée pratiquement sur deux semaines. Elle a aussi élargi la vision des acteurs de part et d’autres.

2.La particularité de la cinquième édition

Cette cinquième édition amène l’initiative du local vers un cadre globale, puisque l’événement réunit cette année les pays de l’UEMOA. Ainsi, l’on assiste à la participation des Nigériens, des béninois, des maliens…etc. qui se sont fait connaitre sur le marché togolais. Le site de la foire exprime cette année une diversité inouïe et ressemble donc à un melting-pot extraordinaire. Les coachings et les conférences s’inscrivent aussi dans ce cadre de la globalité.

3.La formation des entrepreneurs au rendez-vous

Les acteurs ont compris cette assertion de Mandela qui dit : « Education is the most powerful weapon which you can use to change the world » (L’équivalence en français ; l’éducation est l’arme la plus puissante que vous pouvez utiliser pour changer le monde). Cette édition de la foire a mis les exposants et les visiteurs à l’école de la formation au sens réel du terme. Presque chaque matin, une conférence se tient à l’intérieur du site dans un cadre aménagé à cet effet. Un cadre d’échange et de partage d’ailleurs assez convivial qui rassemble les formateurs et coachs dans divers domaines d’un coté et les exposants, entrepreneurs et visiteurs de l’autre. Les institutions telles que l’Office Togolaise des Recettes (l’OTR), Fonds d’Appui aux Initiatives des Jeunes (FAIEJ) et tant d’autres ont été invitées pour la formation. Au-delà des formations, on assiste à une délégation de responsabilité performante accompagnée d’un system de « learning by doing ».

4.Un leadership exemplaire tourné vers l’avenir

L’un des objectifs de cette organisation, est la promotion des entreprises en croissance, c’est-à-dire celles des jeunes dans la majorité des cas. Les jeunes agriculteurs, communicateurs, et entrepreneurs de tout genre, bref tout ce qui concerne l’initiative des jeunes occupe une place importante lors de cette foire. Cela se traduit aussi dans la composition de l’équipe de l’organisation. 70 pourcent de l’équipe technique est jeunes, créant ainsi un partage d’expérience positif et productif. Ces faits me permettent de constater un leadership de délégation de responsabilité exceptionnelle rare chez bon nombres d’organisateur.

5.Le bilan

Cette cinquième édition de la foire ADJAFI présente un bilan satisfaisant. Malgré quelques imperfections mineures et un climat peu clément, la foire a tenu ces promesses en termes de taux de participation et dans sa quête de l’intégration en Afrique de l’Ouest.

On attend les innovations de la sixième édition. L’avenir nous dira si leur démarche s’inscrit toujours dans cette vision noble et dans le sens de la communauté pour un développement durable.